Et surtout inexpliquée. Quoique.

   Comme d'habitude, en fait. A chaque fois c'est la même chose. Je devrais, donc, avoir l'habitude et ne plus me laissé piéger. Et comme une répétition sans fin, un piège que je me tends à chaque fois.

   Dès que je rencontre une dame qui a l'heur, ou pas, de me plaire, je tombe amoureux. Et je déçu, plus ou moins rapidement. Pourtant il y a longtemps que je me suis dis que l'amour n'était pour moi. Mais, malgré tout, je laisse une porte entrouverte, une petite veilleuse allumée tout au fond d'un sombre couloir, en me disant que soit elle s'éteindrait d'elle même soit j'arriverais à la moucher définitivement.

   Bon, cette fois, je ne suis pas tombé vraiment amoureux mais, Michèle, m'a attiré et m'a séduit. Alors forcément...

   Mais je viens de comprendre que cette attirance, cette séduction ne sont pas réciproque. Peut-être me suis-je fais une copine, voir une bonne copine. C'est déjà, ça...

   Ou " Après le belle irlandaise" !

    Cela me fait à chaque fois le coup ou presque. Quand, dans un occasion ou une autre, en l'occurrence et dans les deux cas une formation, je rencontre une dame qui a l'heur de me plaire, j'en tombe facilement amoureux. Et cela arrive si rapidement que, dans l'immense majorité des cas, cela débouche sur une déconvenue plus ou moins cuisante.

   Je ne sais plus si c'est ici ou sur un fameux réseaux social ( " les réseaux sociaux sont les pissotières su 21 ème siècle", sans doute un peu excessif mais pas tout à fait faux.) que j'avais évoqué, lors de ma première formation estivale, le rencontre avec Christine une rousse et douce irlandaise qui, de plus, était de ma génération. Mais elle était aussi quelque peu mariée et de toute évidence heureuse en ménage.

   Cette fois c'est une charmante dame amoureuse de la nature et de la Bretagne, entres  autres choses, qui déclenche mes émois. Cela repose sur quoi ? Sur rien !

   Et pourtant à chaque je pense et me jure que c'est la dernière fois et que l'on ne m'y reprendrait plus comme dans la fable.

   Mais, quand on aime aimer et être aimé, comment ne pas craquer à chaque qu'il y a une vague "possibilité" ?

   Ou comme disait Jean-Claude Dusse, "je crois que j'ai une ouverture".

   Et là, je me sens minable et pitoyable...

   Contrairement à ma précédente formation, nous comptons, dans ce groupe, la présence de deux dames.

   J'ai constaté que cela changeait, quelque peu, l'ambiance.

   En effet, les vannes, plus ou moins, salées ou vertes ( là, c'est quand même notre couleur de prédilection , à nous les jardiniers) sont apparues beaucoup plus lentement.

   Et l'auteur de la première devinez qui c'est ? Ouais, j'ai honte. Mais bon cela n' a pas semblé choqué outre mesure mes collègues féminines. Elle a même fait rire Michèle. Celle que je trouve particulièrement charmante...

   Alors que je pensais que ma reconversion était un peu en cale sèche due à la saison peu propice aux espaces verts et bien celle ci repart de plus belle.

Dés lundi je commence une formation d'accès qualification aux métiers des aménagements du paysage durant 2 mois et demi.

Suivi, si tout se passe bien , d'une de 8 mois, aboutissant sur le titre professionnel d'ouvrier du paysage.

Yes.

Ca en jette !

Comme cela se déroulera au sein d'un GRETA, je vais retourner au lycée en dehors des stages en entreprise.

Le lycée toute ma jeunesse. Mais les choses ont beaucoup changé. Rien que pour accéder à l'établissement , il faut montrer patte blanche. Les lycéens sont tenus, à chaque fois, de montrer leur carnet de correspondance. De mon temps, on entrait et on sortait là dedans comme dans une auberge...

Mais ça, c'était au siècle dernier...